Lancement d’une étude sur la bi-résidentialisation et les modes d’habiter en partenariat avec l’Ecole Urbaine de Sciences Po

La bi-résidentialisation se développe et recouvre de nombreuses réalités. Espacité a confié ce sujet à des étudiants de Sciences Po.

Publié le 21 février 2022

Lancement du projet de réflexion sur le mouvement de bi-résidentialisation et ses conséquences sur les modes d’habiter et les besoins en logements, en partenariat avec l’Ecole Urbaine de Sciences Po.

La crise sanitaire avec laquelle nous vivons depuis deux ans a mis en lumière des évolutions dans les choix résidentiels des ménages. Les confinements successifs ont accéléré l’émergence de la notion de qualité d’usage des logements et contribué à légitimer des désirs de logement individuel. Le développement du télétravail, en permettant à certains ménages de quitter les métropoles pendant ces périodes, a renforcé l’attrait pour les villes petites et moyennes. Ces stratégies d’adaptation ont pris de multiples formes, y compris celle de la bi-résidentialité.

© Jean-Claude Pattacini

Mis en lumière par le choix de ces cadres avides d’espaces et de calme, le phénomène de bi-résidentialisation correspond en fait à plusieurs réalités. Il concerne tout autant des retraités séduits par l’héliotropisme, des travailleurs saisonniers, ou encore des étudiants et apprentis, et produit donc des besoins variés, influant différemment la demande de logement.

Pour approfondir le sujet et les enjeux afférents en matière d’évolution de l’offre de logements, Espacité, en lien avec Résidétape et au sein du groupe Muvo, a confié un projet collectif sur le sujet aux étudiants de l’Ecole Urbaine de Sciences Po Paris.

Le groupe établit en premier lieu un « état de l’art » sur le sujet, à confronter ensuite à la réalité du terrain – les territoires de Nantes et Saint-Nazaire ayant été retenus pour ce travail. In fine, les étudiants devront alimenter les réflexions d’Espacité et Résidétape sur les impacts du phénomène en matière de collaborations territoriales, d’équité sociale, de qualité de vie, mais aussi de nouveaux produits logements et services à développer.

Ce travail a été initié en fin d’année 2021 et est aujourd’hui en pleine phase d’expérimentation de terrain. Il fera l’objet d’un rendu courant juin 2022.

Emilie Belval-Lavillonière

Directrice générale déléguée

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